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Changement du Nouveau-Brunswick

Changer pour un médicament biosimilaire

Le Forum canadien des biosimilaires applaudit la nouvelle politique d’augmentation du recours aux médicaments biosimilaires du gouvernement du Nouveau-Brunswick, qui représente une occasion d'améliorer les soins aux patients 

Le Forum canadien des biosimilaires applaudit le gouvernement du Nouveau-Brunswick pour son annonce d’aujourd’hui concernant l’adoption d’une nouvelle politique qui entraînera des économies importantes pour le système de santé et permettra d’améliorer les soins offerts aux patients. En remplaçant le traitement des patients qui prennent un médicament biologique de référence par un médicament biosimilaire, le Nouveau-Brunswick pourrait réaliser des économies importantes et les réinvestir pour accroître l’accès aux traitements existants et accélérer celui aux nouveaux médicaments.

« Nous sommes heureux de voir le gouvernement du Nouveau-Brunswick mettre en œuvre une politique qui contribue à améliorer l’accès des patients à des options de traitement de grande qualité à moindre coût », déclare Jennifer Chan, membre du conseil d’administration du Forum et vice-présidente, Politiques et affaires externes chez Merck Canada.

Le Nouveau-Brunswick est en bonne compagnie

Après la Colombie-Britannique et l’Alberta en 2019, le Nouveau-Brunswick est la troisième province à annoncer l’adoption d’une politique de substitution de médicaments biosimilaires à des médicaments biologiques fondée sur des données probantes. Ce faisant, elle emboîte le pas à de nombreux pays aux quatre coins de l’Europe. En raison de son succès, cette politique devient rapidement la norme au Canada, alors que les gouvernements cherchent à réaliser des économies indispensables tout en continuant d’offrir des traitements de grande qualité aux patients et aux médecins. 

« Nous croyons à la valeur clinique des médicaments biosimilaires pour les patients et aux retombées financières du réinvestissement dans les systèmes de santé provinciaux des économies réalisées grâce à leur utilisation », affirme Karine Matteau, membre du conseil d’administration du Forum et vice-présidente, Bio-Générique, Hôpitaux et Médecins, et chef des Biosimilaires chez Sandoz Canada.

Après être passés à un médicament biosimilaire en suivant un processus standard, les patients ne devraient observer aucune différence d’efficacité ou d’innocuité.

Les médicaments biosimilaires sont sécuritaires et efficaces dans le traitement de maladies comme le cancer, le diabète, l’arthrite et les maladies inflammatoires de l’intestin. Plus grosses et plus complexes que celles des médicaments pharmaceutiques classiques, les molécules des médicaments biologiques proviennent d’organismes vivants ou de cellules. Les médicaments biosimilaires sont des médicaments biologiques approuvés par Santé Canada dans le cadre d’un processus d’examen rigoureux fondé sur des données probantes.

La similarité de chaque médicament biosimilaire à un autre médicament biologique déjà offert sur le marché canadien et qui n’est plus protégé par un brevet doit être démontrée. Comme Santé Canada l’explique : « Nos normes rigoureuses pour l’autorisation signifient que vous pouvez avoir le même niveau de confiance en la qualité, l’innocuité et l’efficacité d’un médicament biosimilaire qu’en tout autre médicament biologique. » En outre, Santé Canada signifie clairement ce qui suit : « Aucune différence d’efficacité et d’innocuité n’est prévue à la suite d’un changement d’utilisation courante entre un médicament biosimilaire et son médicament biologique de référence pour une indication autorisée. »

Ressources

Du Government du Nouveau-Brunswick: